Pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre expérience professionnelle ?
Je m’appelle Imed ZHIR, né le 14 octobre 1981 à Zéramdine-Gouvernorat de Monastir (Tunisie). Je suis consultant entrepreneur en transformation digitale depuis 2019. Actuellement, j’accompagne et je conseille les entreprises à fort potentiel de croissance et créatrices de richesse dans le développement de leurs stratégies e-commerce et e-business à l’échelle internationale. Je suis également chercheur indépendant, doué et passionné par la recherche scientifique depuis mon enfance.
Mais avant cela, j’avais une bonne expérience en webmarketing. Cette aventure a commencé en mois de novembre 2009 avec la société Proxym-groupe. J’étais à l’époque membre du groupe WebFactory pour le compte des clients italiens. J’avais du talent en développement et en graphisme. J’avais un esprit d’un développeur avec celui d’un artiste ! Ce qui m’a permis de travailler sur des projets clé en main plus tard.
Ensuite, en septembre 2012, la société DOT IT m’a recruté et elle m’a confié une mission chez le groupe suisse BPA-Solution pour une refonte complète de son CRM selon les nouvelles normes de l’UX-Design de l’époque. Après la réussite de ma mission, cette dernière m’a proposé un contrat CDI pour travailler avec eux à Genève mais un empêchement familial m’a survenu et j’ai resté en Tunisie.
Puis, en janvier 2014, j’ai décidé de créer ma propre agence en marketing digitale. J’ai travaillé sur des projets web et e-commerce clé en main en sous-traitance pour des entreprises belges, suisses et canadiennes.
Après 4 ans de travail en freelance, janvier 2018, l’hôtel familial Tropicana club m’a recruté pour une refonte complète de son Branding. Cependant, j’ai acquis une expérience riche dans le domaine de tourisme ainsi que ses enjeux et ses défis. J’ai réjoui une bonne équipe qualifiée et je serai toujours reconnaissant.
En juillet 2019, j’ai commencé à étudier mon premier projet de Startup intitulé « WEB2Advisor » : Signifie le Web orienté conseil. C’est un projet orienté recherche multidisciplinaire basé sur l’informatique cognitive et le marketing des affaires électroniques.
Avec mes 14 ans de cursus professionnel enrichi, j’ai décidé enfin de poursuive mes études en doctorat pour accomplir ce que j’ai commencé.
Parlez-nous de votre cursus universitaire ?
Tout a commencé, en 2001, après la réussite de mon baccalauréat technique avec mention bien. J’étais le premier de ma classe. J’ai obtenu les meilleures notes en sciences techniques, en mathématique et en éducation physique. J’étais une boule d’énergie sans limite qui marche sur deux pieds. A l’époque, j’ai voulu accomplir plusieurs choses différentes au même temps. Commençant par les arts-martiaux, l’astronomie et la robotique.
En revanche, mon score d’étude m’a permis d’accéder à n’importe qu’elle université et de s’y inscrire. Mais j’étais un peu désorienté et je ne sais pas quelle université choisir et quelle spécialité ! C’était la période la plus bouleversante de ma vie !
Les amis de mon père m’ont conseillé de choisir l’école d’ingénieur de Tunis. Ils m’ont persuadé que les ingénieurs auront toujours leurs places dans le marché d’emploi. Mais au fond de moi-même je ne voulais pas devenir ingénieur mais plutôt entrepreneur comme Steve jobs.
J’avais toujours cette idée en tête : Si je ne travaille pas pour mes rêves, quelqu’un m’embauchera pour travailler pour les siens.
De l’autre côté, mon grand-père avait un autre point de vue. Il m’a proposé de rejoindre l’académie militaire. Je l’ai dit tout de suite : Voulez-vous me voir en prison ? Il a été surpris par ma question rhétorique, et je lui ai expliqué que je ne pourrai jamais être soumis à quelqu’un qui me donne des ordres. Parce que nul ne peut changer son caractère inné !
Après une longue traine de réflexion, j’ai choisi l’école d’ingénieur de Tunis, spécialité génie informatique pour l’année universitaire 2001/2002. J’ai passé un an préparatoire. J’étais démotivé et désespéré car je n’ai pas trouvé vraiment ce que je cherchais. Après l’échec aux examens de la fin de l’année, j’avais qu’un seul choix est de retourner à Monastir pour étudier à la faculté des sciences dans l’espérance de trouver mon bonheur. Mais pas tout à fait !
En juin 2004, j’ai obtenu mon diplôme universitaire du premier cycle, spécialité Mathématiques-Informatique après 2 ans.
En juin 2008, j’ai obtenu mon diplôme universitaire du deuxième cycle : Maîtrise en informatique après 4 ans.
En total, j’ai vécu 7 ans d’études après le baccalauréat. Pendant mes études, toutes mes notes étaient passables sauf que j’ai obtenu la meilleure note 18/20 pour mon projet de mémoire de maitrise. Ce dernier a été classé premier projet de recherche de l’année 2008. En fait, j’ai trouvé mon bonheur dans ce projet de recherche que j’ai proposé moi-même, mais pas dans les matières théoriques qu’ils m’ont enseignés !
Parlez-nous de votre projet de mémoire et le défi confronté ?
Quand j’ai parlé de mon idée de projet de mémoire à mes collègues pour la première fois, ils m’ont dit que je devrais marcher sur la lune avant de rivaliser à un tel défi ! Je savais qu’en me disant cela, ils me montraient leurs limites et non les miennes. En fait, je ne voulais pas rester dans l’ordinaire et faire ce que les gens ont l’habitude de le faire !
Mon projet de mémoire de l’année 2008 intitulé « Commandement d’un robot explorateur via un réseau wifi sécurisé»
Le robot que j’ai construit est composé de plusieurs modules :
- Un module PICBASIC PB-3B qui intègre un PIC 16F876, un Bootloader, un Debugger et un interpréteur du langage BASIC intégré.
- Un module d’interface radio EZL-80C pour recevoir une carte CF radio au standard IEEE802.11b.
- Un module d’interface d’alimentation nommé EZL-90.
- Un servomoteur.
- Un capteur de température.
- Une pile de 9v.
La commande à distance du robot était à travers une interface homme-machine que j’ai programmé en Visual Basic (VB).
Le fonctionnement du robot a deux modes : Un mode manuel (en cas de connexion établie) et un mode automatique (en cas de rupture de connexion).
En mode manuel, j’ai pu contrôler à distance les mouvements directionnels et rotationnels du robot.
En mode automatique, le robot était capable de rebrousser son chemin tout seul vers le point d’accès le plus proche en cas de rupture de connexion.
L’algorithme que j’avais conçu, pour ce mode automatique, était capable de retracer la trajectoire parcourue par ce robot et calculer le chemin le plus court vers le point d’accès le plus proche.
Mais avant 4 mois de dépôt, j’ai proposé le projet à mon encadreur. Il m’a dit qu’il n’était pas sûr que j’y arriverai à le faire tout seul en peu de temps et sachant que les technologies utilisées étaient récentes à l’époque. Je lui ai répondit que j’allais le lui prouver, et je le considérais comme un défi stimulant.
Le jour de ma soutenance en Maîtrise, ce fut un choc positif pour tous, qui ne s’attendaient pas au succès de ce projet innovant. La salle de soutenance était remplie par les professeurs et les étudiants de ma faculté ainsi que d’autres facultés pour assister à cette expérience.
Il y avait des applaudissements partout et tout le monde me regardait avec admiration. C’était le plus beau moment de ma vie.
Mais laissez-moi vous expliquer la méthodologie suivie pour réaliser ce projet.
Je sais, dès le début, que le projet était très complexe et multidisciplinaire.
Alors, je me suis dit : «si j’arriverais à simplifier cette complexité, je la réaliserai de la manière la plus simple et la plus rapide possible. »
C’est comme dans les arts martiaux en particulier le Jeet Kune Do, il faut simplifier nos mouvements pour être plus efficace et plus rapide.
Donc, je savais qu’il fallait poser la bonne question pour aller au cœur du sujet.
La bonne question étant « Comment allumer une LED à travers un port COM virtuel ? Il n’y avait pas plus simple ! »
Donc, toute l’astuce repose sur la création d’un COM virtuel, ensuite la création d’un programme en VB qui communique avec ce port virtuel, et le tour est jouée !
Parlez-nous de votre projet de recherche pour le Doctorat ?
C’est un projet de recherche pluridisciplinaire inspiré de la science-fiction au niveau design, ergonomie et intelligence. Parce que la science a toujours besoin de la fiction pour se développer. La fiction n’est pas toujours une mauvaise chose, car elle nous permet d’oser à franchir certaines limites conditionnelles pour apporter une nouvelle perception au monde.
Le monde tel que nous le voyons aujourd’hui connaît un déséquilibre entre ceux qui possèdent la connaissance et la technologie et ceux qui possèdent les ressources naturelles et la main-d’œuvre.
En revanche, les acteurs publics et privés se trouvent dans un jeu complexe entre concurrence et coopération de part et au-delà des frontières.
Nous recherchons une dynamique qui repose sur le fait de se rapprocher de son voisin économique proche et lointain géographiquement car il apporte ce qui manque au développement par complémentarité mais pas par compétition traditionnelle.
Nous voulons passer de la pure concurrence à la coopérative par complémentarité.
Il existe un manque de prise de conscience du fait que la coopération par complémentarité peut accélérer la recherche partenariale et le développement économique régional et peut apporter également une valeur ajoutée pour l’ensemble des pays conventionnés.
Le fait, d’encourager les synergies entre des entités économiques géographiquement liées ou lointaines peut stimuler l’innovation, ouvrir des marchés, promouvoir l’investissement local et dynamiser les économies à l’échelle internationale.
D’où l’idée de notre projet de recherche multidisciplinaire qui se résume, en fait, à cet intitulé : « Stimuler et réguler les relations d’affaires entre entités économiques de cultures différentes dans le cadre d’une coopérative virtuelle, par le biais d’un réseau de neurones artificiels attaché à une Blockchain publique.»
Une entité économique représente un individu ou un groupe d’individu qui s’intéresse aux activités de recherche partenariale et de développement économique transfrontalier.
Une coopérative virtuelle, au sens large, représente l’accord stratégique entre des entités différentes partageant la même vision politique et économique du monde.
Techniquement, une coopérative virtuelle est un contrat intelligent sur le Blockchain qui réglemente l’aspect juridique, administratif, fiscal et logistique entre plusieurs entités.
En premier temps, nous voulons créer une coopérative virtuelle restreinte entre des entités stratégiques situées en Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Afrique du Nord.
Notre mission consiste à concevoir un réseau de neurones artificiels capable de relier ces entités économiques par des synapses artificielles qui déterminent le poids de chacune par rapport à un besoin donné du marché ou de l’économie en général.
Cette intelligence artificielle nous permettra, également, de comprendre et de prévoir à un instant T les besoins économiques de chaque entité, située dans cette coopérative virtuelle, avec une précision jamais connue auparavant. Plus besoin d’une étude qualitative ou quantitative ennuyeuse pour lancer une affaire à l’autre côté du monde en quelques clics par exemple.
Un réseau de neurones tel que nous le voyons aide les décideurs à relever les défis d’investissement rencontrés dans l’établissement des relations d’affaires solides et durables à l’échelle internationale.
Chaque neurone artificiel de ce réseau est nommé « Profile Advisor ». C’est le nom de notre modèle analytique par entité.
Du côté web, Profile Advisor est un profil de conseil en affaires intelligentes. C’est une nouvelle façon de présenter un profil d’affaires ou un profil de recherche partenarial sur le web contrairement à Linkedin. Un Profil Advisor repéré automatiquement par un réseau de neurones artificiels est 100X meilleur qu’un profil LinkedIn repéré par des chasseurs de têtes.
Pouvez-vous nous présenter une étude de cas de votre projet de recherche ?
Citons par exemple un projet économique dans l’agriculture biologique qui permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique d’une part en limitant les rejets polluants et d’autre part en stockant davantage de CO2 dans le sol.
Sachant que l’agriculture biologique refuse d’utiliser des intrants chimiques pour préserver les sols et les nappes phréatiques. L’avantage qu’elle consomme moins d’eau et d’énergie que l’agriculture dite « conventionnelle ».
Nous allons étudier l’offre et la demande pour ce projet économique dans deux pays lointains tel que la Tunisie et le Canada en tant que membres de la coopérative virtuelle restreinte.
En Tunisie, l’offre est intéressante ! Nous avons le plus grand nombre de terres consacrées à l’agriculture biologique dans le continent : 336.000 hectares disponibles. En plus, la Tunisie présente des avantages importants au niveau climat, prix comparatifs, proximité des marchés européens et réglementations en faveur du développement de la filière.
Au Canada, la demande de produits biologiques augmente rapidement – à raison de plus de 8 % par an depuis quatre ans. L’offre intérieure peine toutefois à répondre à la demande ; dans certains cas, les transformateurs d’aliments biologiques du Canada ont recours aux importations et ont de la difficulté à trouver des sources d’ingrédients fiables et constantes.
A ce moment-là que la coopérative virtuelle intervienne pour assurer des sources d’ingrédients fiables et constantes à travers un contrat intelligent sur le Blockchain entre des profils ayant un intérêt commun pour l’agriculture biologique.
Donc, notre réseau de neurones artificiels intervient pour rechercher les profils complémentaires ayant un intérêt commun pour ce domaine en particulier pour ce projet.
Les profils complémentaires recherchés sont les couples (producteur, investisseur).
Notre intelligence artificielle envisage plusieurs profils de producteurs en Tunisie ayant déjà des terrains inexploités au moins de 1000 hectares, et envisage d’autres profils d’investisseurs au Canada ayant au moins une expérience dans un transfert technologique.
A la fin, notre réseau de neurones pourra proposer des projets variés pour chaque couple de profils complémentaires en fonction des données gouvernementales en entré.
Si un couple de profils décide d’entrer dans une coopération conjointe qui mène à un profit commun, le reste des procédures juridiques, administratives, fiscales et logistiques seront automatisées en quelques clics grâce à un contrat intelligent sur le Blockchain supervisé par les gouvernements impliqués dans cette coopérative virtuelle.
Votre projet est super intéressant ! Mais techniquement, comment savoir si deux profils lointains, ayant un intérêt commun, sont compatibles ?
La compatibilité de deux profils complémentaires est mesurable en fonction du poids de la synapse artificielle qui les relie.
Plus le poids de la synapse artificielle est important, plus la relation entre les deux profils est forte.
Le poids de chaque relation représente le cumule des poids de trois couches en profondeur au sein de chaque Profil.
La première couche profil représente la couche existentielle, son rôle est de vérifier l’existence du profil concerné sur le terrain, c’est-à-dire s’il a une existence physique et juridique à un moment précis.
La deuxième couche profil représente la couche de crédibilité, son rôle est de vérifier la crédibilité du profil concerné.
La troisième couche profil représente la couche des intérêts, son rôle est de vérifier dans l’ordre les intérêts du profil concerné à un moment précis. L’activation du réseau de neurones profonds pour chaque profil nécessite une énorme quantité d’informations pertinentes. Quelles sont ces informations ? Comment les obtenir automatiquement ? Quel modèle d’apprentissage à concevoir ? Toutes ces questions sont le sujet de notre projet de recherche en doctorat.
Quel est le rôle des gouvernements concernés par votre projet ?
Le rôle des gouvernements est un rôle régulateur et superviseur.
C’est aussi leur rôle de faciliter toutes les démarches administratives, fiscales et logistiques en adoptant le concept du contrat intelligent sur le Blockchain dans le cadre de la coopérative virtuelle que nous mettrons à leur disposition.
Comment vous allez procéder pour convaincre les gouvernements par votre projet ?
Nous essaierons de convaincre les gouvernements concernés par notre projet lorsque nous aurons le soutien des acteurs politiques et économiques qui leur sont associés. Nous allons continuer à diffuser des vidéos de sensibilisation à travers notre chaine YouTube pour les atteindre. Je suis optimiste !
Quel aspect de votre projet vous intéresse le plus ?
L’aspect de mon projet qui m’intéresse le plus est de concevoir une intelligence artificielle capable de tisser des relations de confiance étroites et durables entre des personnes de cultures différentes et géographiquement éloignées en très peu de temps.
Je croix que c’est le plus grand défi de ma vie !
Comment mesurez-vous la valeur de votre projet et son impact économique et politique ?
Imaginez qu’un jeune entrepreneur avait une idée innovante, mail il n’a pas du réseau relationnel qui lui permettra d’attirer le bon investisseur vers lui pour financer son projet.
Assurez-vous, que sans réseau relationnel, le processus de recherche des partenaires investisseurs prendra plusieurs mois, voire des années, en suivant les méthodes traditionnelles.
Si je vous dis que ce jeune entrepreneur pourra retrouver son partenaire idéal en quelques clics grâce à notre réseau de neurones artificiels, sachant que son partenaire est géographiquement éloigné de lui à des milliers de kilomètres. Quelle sera alors la valeur du projet selon vous ?
Je crois que ce projet de recherche aura un impact significatif et profond à plusieurs niveaux :
Sur le plan économique : Il donnera des synergies entre des entités économiques géographiquement liées ou lointaines pour stimuler l’innovation, ouvrir des nouveaux marchés, promouvoir l’investissement local et dynamiser les économies à l’échelle internationale.
Faisons une équation mathématique simple pour évaluer la valeur moyenne d’investissement à travers la coopérative virtuelle.
Disons que le total des entreprises situées en Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Afrique du Nord est équivaut à 40 millions d’entreprises.
Et disons que 2 % de ces entreprises veulent s’engager dans la coopérative virtuelle, ce qui équivaut à 800 000 entreprises. L’unité moyenne d’investissement est égale à 500 000 $.
Donc, le total des investissements estimés est d’environ 400 milliards de dollars. Vous pouvez imaginer le volume des investissements si elles seront toutes impliquées dans cette coopérative intelligente !
Sur le plan environnemental : Seuls les projets respectueux de l’environnement seront approuvés par la coopérative afin de contribuer de manière significative à la réduction du réchauffement climatique et à la sécheresse. Quant au niveau politique : la coopération conjointe contribuera à la prise des décisions politiques homogènes avec la réalité coopérative, afin d’éviter les conflits et les guerres qui ne laissent derrière que la destruction et la ruine à l’humanité.
Comment peut-on être sûr que les entreprises suivront votre démarche coopérative ?
Quand notre démarche coopérative fera ses preuves pour diminuer l’agressivité concurrentielle entre les entreprises, vous pouvez en être sûr qu’elles nous suivront.
En plus, l’implication des gouvernements et leur rôle régulateur et superviseur pourraient donner plus de confiance et de crédibilité dans l’établissement des relations économiques durables.
En outre, l’utilisation d’un contrat intelligent sur le BlockChain pour automatiser les processus juridiques, administratifs, fiscaux et logistiques pourra accroître significativement la confiance, la sécurité, la transparence et la traçabilité des données dans un réseau interentreprises, et permet de réaliser des économies de coûts tout en introduisant une efficacité nouvelle.
Quelles connaissances aurez-vous besoin pour réussir votre projet de R&D ?
Comme vous le savez déjà, mon projet de recherche est multidisciplinaire. En effet, j’ai besoin des connaissances approfondies dans des domaines variés tels que :
- L’Intelligence artificielle
- Les sciences cognitives.
- La technologie de l’information
- La science et la géographie économique
- L’intelligence économique
- Les sciences de la culture
- La science politique.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres candidats en Doctorat ?
Je me distingue des autres candidats en doctorat par la motivation et l’ambition de réaliser de grandes choses, et de grandes découvertes de façon grandioses.
J’ai un esprit d’entrepreneur ainsi d’un chercheur passionné par la science et par la technologie.
Je ne cherche pas le pouvoir mais j’aimerai devenir quelqu’un ayant de la valeur pour l’humanité.
Comment vos collègues vous décrivent ?
Mes collègues et mes clients me décrivent souvent comme une personne digne de confiance et créative mais parfois autoritaire !
Comment réagissez-vous face à la critique ?
Je pense que la critique est essentielle pour évoluer.
En effet, la critique nous permet de savoir où se trouvent nos lacunes et d’identifier les points faibles pour les améliorer. Alors que la critique négative affecte l’estime de soi et suscite un sentiment d’incompétence, la critique constructive augmente l’efficacité des entreprises et des personnes. «Quand on apprécie quelqu’un, on devrait le critiquer si c’est nécessaire, et quand on le critique, on ne devrait pas oublier qu’on l’apprécie.»
Comment gérez-vous un conflit ?
On doit toujours garder l’harmonie pour éviter tout conflit. C’est comme être en harmonie avec la nature, c’est de la respecter suffisamment pour attendre qu’elle nous livre ses secrets lorsqu’elle l’aura décidé.
L’essentiel pour bien gérer un conflit est de ne jamais prendre parti. Car chaque individu à ses propres ressentis, ses propres émotions et il est important de comprendre d’où vient la source profonde du conflit avant de le gérer.
Aimez-vous le travail en équipe ?
Oui, j’aime bien travailler avec des personnes de toutes nationalités. La diversité est importante pour moi afin d’avoir une vision universelle du bien commun dans un contexte mondial.
Quels sont vos passions et vos loisirs ?
J’aime l’art du cinéma car il possède un certain pouvoir de focaliser l’attention des spectateurs sur des situations et sur leur présentation.
J’aime aussi la musique de Jazz parce qu’elle représente le croisement ou de l’hybridation de plusieurs styles musicaux. Peu importe votre préférence ou votre goût en musique, vous trouverez votre bonheur dans ce style de musique.
J’aime aussi le flamenco, qui est un art composé de musique et de danse à base de guitare, qui exprime dans ses paroles les sentiments profonds de l’être humain : tristesse, souffrance, amour et joie.
J’aime également la dance de la valse viennoise. C’est un art intemporel et transfrontalier pour exprimer la joie de vivre et l’élégance séduite par la beauté et le charme des bals de la noblesse autrichienne. Il est aussi un lieu de réseautage apprécié notamment des diplomates et des hommes d’affaires.
J’aime appliquer la philosophie de Bruce Lee de Jeet Kun Do qui repose sur ces trois principes : « l’efficacité, la spontanéité et la simplicité ». J’absorbe ce qui est utile, je rejette ce qui est inutile, et j’ajoute ce qui m’appartient en propre.
J’aime bien également voyager et rencontrer des personnes de diverses nationalités afin d’avoir une vision universelle du bien commun dans un contexte mondial.
Si vous gagnez 20 millions de dollars, comment les exploiter ?
Tout d’abord, je prendrai soin de ma famille : les libérer de leurs contraintes et obligations financières et assurer l’avenir de chacun. Ensuite, je choisirai quelques organismes de bienfaisance dans des domaines qui me tiennent à cœur et je ferai don d’une partie de cet argent. En effet, je crois beaucoup au fait d’aider les gens, mais encore plus au fait d’aider les gens à apprendre à se servir eux-mêmes des ressources.
Qui admirez-vous le plus et pourquoi ?
La personne que j’admire le plus est mon père, décédé le 22 octobre 2021. Il a toujours fait en sorte que les autres ne puissent jamais parler de lui de manière négative. Il a également réussi à être un père merveilleux. C’est une personne aimable, équilibrée et accomplie. Paix à son âme.
Vous êtes optimiste ou réaliste ?
Un optimiste voit toujours l’opportunité dans l’échec mais un réaliste peut voir l’échec dans l’opportunité à l’avance. Nous devons toujours être optimistes pour changer notre réalité vers le mieux. Donc, je suis optimiste pour être suffisamment réaliste pour me changer vers le mieux.
Si vous étiez un animal, que seriez-vous ?
Je serai un lion, parce qu’ils sont indépendants, tout en restant dans leur groupe d’appartenance. Les lions sont connus pour être les rois de la jungle. Je me vois moi-même comme un leader naturel et je me donne toujours à fond dans ce que je fais.
Si vous étiez un type de nourriture, que seriez-vous ?
Je serai une huile d’olive ! Car elle contient tout ce dont vous avez besoin pour rester en bonne santé. Elle est en outre polyvalente, car peut être cuisinier de nombreuses manières, mais aussi être intègres dans d’autres recettes. Elle est facilement adaptable à différentes tâches.
Quel serait le titre de l’histoire de votre vie ?
Le même titre du film « John Carter de Mars » Une personne qui a perdu espoir sur terre, mais qui a réussi à devenir un héros sur Mars !
Quelle est la meilleure leçon que la vie vous a appris, par erreur ou par réussite ?
J’ai vécu beaucoup d’échec dans ma vie. Mais j’avais appris que si j’effaçais les erreurs de mon passé, j’effacerai la sagesse de mon présent.
Les raisins doivent être écrasés pour faire du vin.
Les diamants se forment sous pression extrême.
Les olives doivent être pressées pour en extraire l’huile.
Chaque fois que vous vous sentez opprimé et sous pression, sachez que vous êtes au meilleur endroit pour changer pour le mieux.
Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses, faites de petites choses de façon grandioses, disait Napoléon Hill le grand écrivain de la science de l’esprit.
Si vous voulez apporter un changement durable dans votre vie, arrêtez de vous concentrer sur le volume de vos problèmes et commencez à vous concentrer sur votre propre volume.
Un dernier mot à dire ?
J’espère que mon projet de recherche aura l’appui des acteurs politiques et économiques du Canada et des États-Unis d’Amérique.
A la fin, je voudrais vous remercier de m’avoir invité aujourd’hui, et de m’avoir donné l’occasion de répondre à ces questions importantes.
Encore merci à vous et à nos chers spectateurs et spectatrices qui nous suivent à présent.
-Et à très bientôt pour une nouvelle vidéo-